D’après une légende chinoise écrite par Confucius au XXVIIe siècle avant JC dans la pure tradition chinoise, la soie a été découverte 2640 av. J.-C. par la princesse XiLingJi. Elle est la jeune femme du troisième empereur de Chine connu sous le nom de « HuangDi ».
On raconte que XiLingJi buvait un thé sous un mûrier dans le jardin du palais impérial, lorsqu’un cocon tomba de l’arbre, dans sa tasse. Voulant l'extraire de sa boisson, la jeune fille commença à dérouler le fil du cocon et fut grandement surprise avec ses servantes de voir le cocon se dérouler en un long fil délicat. Elle venait de découvrir le fil de soie
XiLingJi était si émerveillée par la beauté et la résistance de ce fil qu’elle fit récolter des milliers de cocons et décida alors de planter de nombreux mûriers blancs dans son jardin pour élever des vers à soie (la sériciculture). Toujours d'après la légende elle inventa le moyen de dévider les cocons. Les vers à soie (ou bombyx) furent tissés pour obtenir une robe qu’elle offrit à l’empereur.
On découvrit que l'on pouvait faire avec ce fil des tissus aux qualités incomparables. Il devint alors un produit réservé à la confection de vêtements impériaux. La soie resta pendant plusieurs millénaires un secret bien gardé par les chinois : un décret impérial punissait de mort quiconque tenterait de divulguer ce secret.
Depuis, la jeune femme est restée dans la mythologie chinoise comme la « déesse de la soie ».